Comment fonctionne un serveur ?

Comment fonctionne un serveur ?

Qu’est-ce qu’un serveur ?

Un serveur est un ordinateur permettant de fournir des services à travers Internet. Il est possible de configurer un ordinateur connecté à internet comme serveur, apres lui avoir installé les bons logiciels. Par exemple, les logiciels nécéssaires au fonctionnement d’un CMS de type WordPress sont :

  • Apache : c’est le serveur web qui vous envoie les pages demandées. Lorsque la page demandée est en HTML, Apache vous la renvoie directement sans passer par PHP ;
  • PHP : il communique avec Apache et permet de traiter les pages codées en PHP. Il renvoie les pages PHP traitées à Apache qui les renvoie à l’internaute ;
  • MySQL : le gestionnaire de la base de données (ne pas confondre avec SQL, le langage).

Pour votre plus grand plaisir, vous avez la possibilité d’installer tous ces logiciels ensemble via les packs suivants :

  • LAMP signifie : Linux, Apache, MySQL, PHP.
  • WAMP signifie : Windows, Apache, MySQL, PHP.
  • MAMP signifie : Macintosh, Apache, MySQL, PHP.

 

Quelques notions importantes.

Lorsque vous souhaitez voir une page, votre demande est reçue par le logiciel Apache installé sur le serveur. Deux éventualités sont alors possibles :

  • soit la page est disponible en HTML et vous est transmis directement ;
  • soit la page HTML doit être générée (par exemple pour un site WordPress ou un site eCommerce). Dans notre exemple, le moteur PHP va charger le modèle de la page en utilisant des données stockées dans une base de données MySQL pour créer la page demandée en HTML, qui va ensuite la fournir à Apache, pour être envoyée à l’internaute.

Enfin, sachez que si la page demandée n’existe pas, vous tomberez automatiquement sur une erreur 404. Si le serveur ne parvient pas à générer la page, c’est qu’il y a une erreur et il ne manquera pas de vous le notifier par une jolie page 403.

Les bases du référencement naturel.

Les bases du référencement naturel.

Le référencement naturel ou plus communément le SEO (Search Engine Optimization) est un ensemble de méthodes, outils et techniques qui, travaillés globalement et régulièrement, vous aident à améliorer la visibilité de votre site web et à générer du trafic.

Le référencement naturel est incontournable pour toute société souhaitant augmenter le nombre de visiteurs et développer son chiffre d’affaire via internet. Il est donc idéal de l’intégrer au plus tôt dans votre stratégie, en amont de la création de votre site.

Le référencement naturel est le fait de faire figurer son site internet dans les moteurs de recherche et ainsi de le faire connaitre. Le but étant de figurer parmi les premiers sites répertoriés pour une requête donnée.

Nous ne pouvons pas évoquer le référencement sans parler brièvement de Google, parce que l’idée est bien là, vous aidez à faire de Google votre ami le plus cher. En effet, plus de 90% des recherches sur internet en France et en Europe s’effectue via le moteur de recherche de Google (94% de part de marché en France). Ainsi, les critères de référencement de Google sont prioritairement visés par les sites internet qui veulent augmenter leur visibilité.

 

4 notions importantes pour une optimisation de votre référencement 

L’importance de la sémantique : la nécessité d’utiliser les nouvelles balises HTML5 n’est plus à démontrer.

L’optimisation du contenu : votre choix de mot doit être pertinent afin d’anticiper la recherche que fera l’internaute.

L’optimisation technique : le site sera mieux référencé s’il est sur un serveur sécurisé (https) et que le site est responsive.

Le Netlinking : le partage de lien entre site web.

 

Certaines choses sont considérées comme abusives par Google

Les contenus des sites Web devraient être présentés de manière identique aux robots d’indexation et aux internautes. Il est par exemple interdit d’avoir recours aux pratiques suivantes :

  • Utilisation d’un texte blanc sur fond blanc ;
  • Placement d’un texte derrière une image ;
  • Utilisation de CSS pour positionner du texte en dehors de l’écran ;
  • Définition de la taille de la police sur 0 ;
  • Dissimulation d’un lien en ne le faisant porter que sur un seul caractère de petite taille (un trait d’union au milieu d’un paragraphe, par exemple).

Les étapes clés pour préparer le référencement naturel 

  • Analyser le trafic du site sur Google Analytics ;
  • Recenser les contenus qui nécessitent une amélioration ;
  • Déterminer à l’aide des personas les contenus susceptibles de créer du trafic et définir un planning de publication pour l’année à venir ;
  • Améliorer le contenu existant (code sémantique, meta data…) ;
  • Suivre l’évolution du trafic généré par les nouvelles publications/optimisation.

Une multitude de plugin pour vous aider dans votre référencement

Sur WordPress il est facile d’améliorer le référencement avec l’un des nombreux plugin SEO (on vous conseille WordPress Yoast).

Par ailleurs, autoriser le partage d’une de vos pages par l’internaute sur les réseaux sociaux permet d’améliorer la réputation de votre site.

Que faut-il retenir ?

Le positionnement dans le moteur de recherche dépend essentiellement de 2 éléments, de la qualité de votre contenu et de la renommée de votre site (nombre de lien entrant et réputation des sites qui pointent vers le votre).

  • Utiliser les suggestions de Google pour trouver les requêtes les plus utilisées par l’internaute sur un sujet donné.
  • Utiliser Google Trends pour savoir, parmi deux expressions, laquelle est la plus utilisée par les internautes.
  • Optimiser le référencement passe d’abord par une étude de l’existant. Les statistiques sont vos alliés.

Les moteurs de recherche scannent régulièrement votre site à l’affut de mises à jour. Un site qui n’évolue pas voit son positionnement se dégrader au profit de sites avec du contenu plus récent. Il est donc conseillé de publier régulièrement.

L’utilisation des personas peut vous permettre de comprendre votre auditoire et de trouver des idées de contenu à publier.

Le moteur de rendu, votre partenaire testeur.

Le moteur de rendu, votre partenaire testeur.

Pour le créateur de site internet, il est obligatoire de procéder à des tests sur tous les navigateurs existants. 

Le rôle d’un navigateur est d’afficher le site web à l’internaute. Or, le site est constitué de pages au format HTML, il faut donc que votre navigateur interprête ce langage en fonction de la norme, pour en créer une version visuelle compréhensible de l’internaute.

Pour un développeur, c’est un peu le casse tête sachant qu’il existe une centaine de navigateurs. Fichtre diantre ! Ça fait beaucoup de travail non ?

Fort heureusement, la plus part des navigateurs utilisent le même moteur de rendu. Mais qu’est-ce donc ?  

Un moteur de rendu HTML est un composant du navigateur qui permet à l’utilisateur de visualiser la page et les ressources qui y sont associées.

Aujourd’hui, il en existe trois, mais ils ne seront bientôt plus que deux. En effet, Microsoft utilisait jusqu’alors Trident pour Internet Explorer, puis dernièrement Edge HTML sur son navigateur Edge. Aux dernières nouvelles, ils décidaient d’abandonner leur moteur de rendu « maison » pour utiliser celui développé par Google, Blink

Deux navigateurs différents peuvent utiliser le même moteur de rendu HTML, dans ce cas, un site web aura le même rendu graphique avec ces deux navigateurs. Or, ce qui intéresse la personne qui teste le site, c’est bien l’affichage du site en question.

Pour la petite histoire

1990 : Tim Berners-Lee invente le HTML et crée le premier navigateur nommé, WorldWideWeb. Lorsque le www devient le terme utilisé pour surfer sur le web, il est renommé Nexus ;

1992 : Le centre de recherche NCSA crée le premier navigateur à pouvoir afficher une image NCSA Mosaic ;

1995 : Microsoft sort Internet Explorer et Netscape Netscape Navigator ;

2002 : La Fondation Mozilla sort le navigateur open source Mozilla Firefox ;

2008 : Google sort son propre navigateur Google Chrome ;

2018 : Microsoft renomme Internet Explorer pour Edge et abandonne son moteur de rendu pour adopter celui de Google.

Quantum (ex GECKO)

Développé par la Fondation Mozilla

– Firefox (Linux, Windows, Mac)

– Firefox (Android)

BLINK (fork de WebKit)

Développé par Google

– Chromium / Chrome (Linux, Windows, Mac)

– Chrome (Android)

– Opera (Linux, Windows, Mac)

– Opera Mini (Android, Windows Mobile)

WebKit (fork de KHTML)

Développé par Apple

– Safari (Mac)

– Safari (iOS) Chrome (iOS)

– Navigateur natif (Android)

Le HTML5, les CSS… et ce bon vieux Java Script !

Le HTML5, les CSS… et ce bon vieux Java Script !

google analytics

Le langage HTML a été créé au début des années 90, pour rendre accessible de l’information à travers le réseau internet.

Qu’est ce que le langage HTML ?

Tous les sites sont codés en HTML (HyperText Markup Language) qui est un langage universel. C’est un navigateur, qui interprète le code en une interface graphique basique (contenu et fond). Il s’utilise sous forme de balises, comme ci-dessous :

<p></p> : paragraphe
<h1></h1> : titre 1er niveau
<strong></strong> : met en gras

Le HTML permet d’écrire de l’hypertexte, ses possibilités de design sont donc assez limitées. Il est toujours utilisé avec un autre langage, le CSS (Cascading Style Sheets). Le CSS est un langage qui définit la présentation graphique d’un site développé en HTML. Il vous permet de créer le style et le design global du site. Il interprète les balises qui ont été mises en forme dans le code HTML et qui ont toutes une signification précise.

Enfin, il existe d’autres langages, comme le langage de programmation JavaScript, qui permet de gérer les interactions sur la pages web.

Pour résumer : le HTML c’est le fond, la CSS la forme et le Javascript, l’interactivité.

Vous n’avez pas l’âme d’un codeur ?

Si vous ne souhaitez pas vous lancer dans la grande aventure du code, il vous faudra passer par un prestataire extérieur pour développer votre site.

Deux solutions s’offrent donc à vous :
– Prendre une agence web ou un développeur indépendant ;
– Passer par des plateformes, telles que wordpress.com, Blogger ou Wix (éviter le skyblog on est en 2018 quand même).

Aussi, si vous optez pour la 2e solution, renseignez-vous bien au sujet des contraintes techniques, car ces plateformes ont quelques inconvénients. Par exemple, si vous souhaitez utiliser Wix, sachez que vous ne serez pas réellement propriétaire de votre site. En effet, vous n’aurez pas la possibilité de récupérer la propriété de votre site, ainsi que son nom de domaine. Ce fonctionnement permet à Wix de proposer à ses clients des versions payantes, si ils le souhaitent ajouter des fonctionnalités.

 

Ecrire sur le web : petits conseils pour coquets articles.

Ecrire sur le web : petits conseils pour coquets articles.

Cet article à pour vocation de vous aider (un petit peu) dans la publication de vos contenus (écrits). Il n’est pas exhaustif, nous avons regroupé les éléments qui nous semblent importants pour écrire sur le web, de manière simple et efficace. Nous espérons que cela contribuera à améliorer la qualité des articles que vous publierez et de ce fait, améliorer la qualité de votre site.

 

L’écriture régulière

Plus on écrit, plus on progresse. Commencez par des articles courts et simples pour vous faire la main et vous habituer à l’exercice. Ne vous découragez pas, la lumière est au bout du chemin.

Simplicité et fluidité

Ne cherchez pas à faire des phrases trop complexes et trop longues. Votre texte doit être compris de tous. La lecture doit être fluide, elle doit donner envie à votre lecteur de continuer jusqu’à la fin de l’article.

Un sujet par article

Un article doit évoquer un seul sujet à la fois, cela évite à votre lecteur d’être déboussolé et de se lasser. Privilégiez les articles courts sauf si votre sujet nécessite une rédaction plus poussée.

La relecture

C’est assez basique, mais prenez toujours le temps de vous relire et de faire relire vos écrits.

L’importance d’un bon titre

Il ne doit être ni trop long, ni trop court. En moyenne, un bon titre ne doit pas dépasser 12 mots (Google le référence mieux). N’hésitez pas non plus à utiliser des mots-clés.

Le chapô, petit mais costaud

Ne négligez pas la rédaction du chapô. Ce petit paragraphe de 4 à 5 lignes vous permet d’introduire votre sujet et de donner les informations clés de votre article.
Ces quelques lignes doivent donner envie de poursuivre la lecture. La lecture web et la lecture papier sont très différentes, le lecteur est beaucoup moins attentif à ce qu’il lit sur un écran, sa lecture s’effectuant en « diagonale ». Il est donc important de bien travailler son chapô et d’y mettre un maximum de mots-clés (comme pour le titre).

L’organisation du texte

Un texte aéré, structuré, est un texte mieux lu et mieux compris. Quelques règles à respecter ci-dessous :

  • Rédigez des paragraphes courts (6 à 7 lignes maximum) ;
  • Une information = un paragraphe ;
  • Saut de ligne entre chaque paragraphe.

Privilégiez les bullets points, si vous avez toute une litanie à écrire.

Assiduité et régularité de la publication

Ne laissez pas trop de temps s’écouler entre vos publications. Sans être très prolifique, essayez d’être régulier pour que votre site reste à jour et cohérent avec vos actions et vos actualités. Essayez d’effectuer une publication par semaine, (article, actualité, événement, etc…), cela vous permettra d’être mieux référencé.

Les liens hypertextes

Les liens vous permettent d’améliorer votre référencement. Le texte du lien doit être explicite, évitez donc les cliquez ici. Vous pouvez faire des partenariats (netlinking), à condition que les sites partenaires soient pertinents et de qualité. Le nombre de liens qui redirigent vers votre site est également très important.

Du bon usage de la typographie et de la couleur

Choisissez une typographie simple et pas trop extravagante. Pensez à vos lecteurs, le but n’est pas qu’ils deviennent borgnes.

  • Le gras: pour les mots-clés et les principales informations. A utiliser tout de même avec modération pour éviter que le texte ne devienne illisible ;
  • Le souligné: réservé aux liens hypertextes ;
  • L’italique: il s’utilise pour les mots étrangers et les expressions telles que à fortiori, à contrario, quid, etc…et les expressions idiomatiques comme se creuser la tête, avoir un poil dans la main, etc…
  • La couleur: elle peut égayer un texte trop sobre mais elle doit s’utiliser avec mesure (on évitera les couleurs trop criardes comme le jaune poussin et le rose bonbon).
L’importance de bien rédiger le résumé de l’article

Pensez à rédiger un résumé de votre article dans la partie meta description. Cet extrait est l’élément visible par Google qui permet à votre article d’être correctement référencé. La Meta Description peut aller jusqu’à 150 caractères.

 

Spam

Spam

Ah, le spam, ce foutu fléau qui hante nos boîtes mail comme un DJ médiocre dans une fête d’anniversaire ! Mais d’où vient ce terme étrange ? Tu as une clope à allumer et une cannette à décapsuler ? Parfait, alors assieds-toi et écoute ce petit récit.

Pour faire simple, le terme « spam » ne vient pas du monde obscur de l’informatique, mais plutôt du sketch comique des Monty Python, diffusé en 1970 dans leur célèbre série « Monty Python’s Flying Circus ». Ah, les Monty Python, ces génies comiques britanniques, toujours là pour nous faire réfléchir en rigolant ! Tu peux jeter un œil à cette vidéo

Dans ce sketch légendaire, une bande de Vikings dans un café chante sans relâche les louanges du SPAM, un produit de viande en conserve, au grand dam des autres clients qui essaient de commander autre chose. Le mot « SPAM » est répété ad nauseam, devenant ainsi une nuisance envahissante. Ça te rappelle quelque chose ?

Et voilà, le parallèle est vite fait ! Comme cette viande en boîte omniprésente dans le sketch, les messages indésirables ont envahi nos boîtes mail et nos vies numériques. Le terme « spam » s’est donc rapidement répandu pour désigner ces messages non sollicités, souvent à des fins publicitaires ou frauduleuses.

Pourquoi les Monty Python ont-ils fait ce sketch ? Ces gars-là étaient des maîtres de l’absurde et du commentaire social. Ils ont su capturer le côté ridicule de notre quotidien, y compris nos luttes avec les choses qui nous envahissent contre notre gré. Le sketch du SPAM était en réalité une satire de la surconsommation et de l’uniformité de la nourriture britannique de l’époque. Mais il a fini par devenir un symbole culturel pour toutes les choses indésirables et envahissantes.

Alors la prochaine fois que tu seras en train de te lamenter sur l’état de ta boîte mail, tu sauras à qui lever ton verre. Aux Monty Python, les pionniers involontaires du monde du spam !

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