Travailler dans le Cloud

Travailler dans le Cloud

Travailler dans le cloud est certainement la meilleure chose à faire si vous avez besoin de partager des documents avec vos collègues mais aussi pour sécuriser vos fichiers.

 

Quelle est la meilleure solution ?

Sans le savoir, vous avez probablement déjà une solution fonctionnelle sur votre ordinateur, comme :

  • Adobe Créative Cloud – Pour les créatifs qui ont déjà un abonnement au service Adobe (100 Giga dans votre abonnement) ;
  • Google Drive – Si vous avez déjà un compte chez Google (ou simplement une adresse mail) :
  • Microsoft OneDrive – Si vous avez un abonnement office 360 (1To dans l’abonnement Microsoft 365) ;
  • Apple iCloud – Si vous avez un Mac.

Si vous n’avez aucune de ces solutions mises en place, il faudra effectivement souscrire un abonnement à l’une d’entre elles ou aupres d’un autre fournisseur de données spécialisé dans le cloud, comme OVH ou Dropbox.

Si vous consommez peu, la version gratuite vous suffira :

  • 15 Giga chez Google (partagés avec gmail et photos)
  • 05 Giga chez iCloud
  • 02 Giga chez Dropbox

Mais il faudra probablement passer rapidement à une version pro, comptez alors une centaine d’euros par an. Vous pourrez alors profiter d’1To chez Dropbox et de 200 Giga chez iCloud et 100 Giga chez Google.

Si aucune des solutions proposées ne vous convient, et que vous ne souhaitez pas confier vos précieux fichiers a l’une de ces sociétés.

Nous pouvons mettre en place pour vous, une solution open source comme Next Cloud ou ownCloud sur l’un de nos serveurs. Cela ne sera avantageux financièrement que si vous avec un nombre minimum d’utilisateurs ayant besoin du service.

Les outils de travail collaboratifs

Les outils de travail collaboratifs

Nous vivons tous une période de bouleversement dans notre manière de travailler et de collaborer. Ce télétravail forcé peut être l’occasion de s’initier aux différents outils qui s’offrent à nous et qui permettent un télétravail serein et organisé.

Les outils collaboratifs ne remplaceront jamais les échanges humains et le café du matin, mais il est peut etre temps de prendre un nouveau tournant dans nos habitudes de travail…pour ne plus être pris au dépourvu !

Il existe plusieurs logiciels et interfaces de partage de documents qui permettent aux différents intervenants du projet, de modifier les documents déjà existants ou d’en ajouter d’autres, au fur et à mesure de l’avancée du projet.

Voici une présentation de Trello et Slack, les deux outils les plus utilisés par les agences web et nos conseils pour les utiliser efficacement.

Trello

 

Trello est une application qui permet de réaliser la gestion de votre projet depuis une interface web ou via une application dédiée.

Chaque projet est relié à un tableau bien distinct dans l’application.

Chaque tableau est composé de listes qui vont contenir des cartes. Chaque carte correspond a une tache/fonctionnalité affectée à un ou plusieurs membres de l’équipe projet.

Les cartes ont les caractéristiques suivantes :

  • Titre
  • Description
  • Membres
  • Date de limite de réalisation
  • Pièce jointes
  • Étiquettes (Etat / couleurs)
  • Check List
  • Pièces jointes
  • Discussions

Les cartes sont affectées aux responsables de la tâche et visibles par tous les utilisateurs.

L’avantage de Trello est d’être entièrement modulable et personnalisable, il peut s’adapter à n’importe quel projet. Ce n’est pas à votre organisation de projet de s’adapter au logiciel, mais c’est à vous de configurer Trello pour l’adapter à votre méthode de travail.

L’application est disponible en version gratuite avec les fonctionnalités essentielles. Il vous faudra prendre un abonnement pour bénéficier des fonctionalités avancées ou créer un nombre illimité de tableaux.

Slack

Slack est une plateforme de travail collaboratif, qui donne la possibilité de regrouper les professeurs et les stagiaires, pour permettre de réaliser un enseignement à distance.

 

Utilisation des chaînes

La chaîne #générale doit être utilisée pour les messages importants et adressés à tous.

Il faut absolument créer une chaîne par projet ou par sujet, sinon votre chaîne générale sera rapidement illisible.

Nous conseillons la création d’une chaîne #lacafet pour les discussions qui ne concernent pas le travail (potins et échanges de gifs rigolos).

Il est également possible de créer des chaînes privées accessibles uniquement à ceux qui travaillent sur certains projets.

Il faut rejoindre ces chaînes en cliquant sur « Ajouter une chaîne » (et non sur le + qui sert à créer une chaîne).

Les bonnes pratiques

  • Utilisation des liens réponses pour diminuer le nombre de messages dans la chaîne (utiliser « démarrer un fil ») ;
  • Demandez aux utilisateurs d’utiliser leurs photos comme image de profil ;
  • Lorsque vous vous adressez à quelqu’un en particulier citer son nom en commençant par @ ;
  • Ajoutez des Smiley (ajouter une réaction) si vous validez plutôt que de répondre par un message distinct qui pollue inutilement ;
  • Modifiez votre message pour ajouter ou corriger plutôt que d’en créer un nouveau ;
  • Si votre message n’intéresse pas tout le monde, adressez-vous directement à un utilisateur en utilisant les messages directs ;
  • Pensez à installer Slack sur votre mobile. Mais désactivez les notifications en dehors des heures de travail ;
  • Pour donner une partie cours magistral, organiser une réunion ou faire un point en tête à tête, utilisez Zoom ou Skype qui permet la prise en main de l’écran ;
  • Pour retrouver un message facilement, ajoutez-le à vos favoris.
  • Pour donner de la visibilité à un message important épinglez-le sur la chaîne.
Quelle stratégie de sauvegarde pour vos données ?

Quelle stratégie de sauvegarde pour vos données ?

Il y a des domaines où la gestion des données est plus sensible que d’autres, comme par exemple le métier de photographe ou de graphiste.

Dans la vie, il y a deux types d’individus :

  • Ceux qui ont déjà perdu leurs données. Ils sont depuis sous tranquillisants.
  • Ceux qui vont perdre leurs données. L’insouciance n’est pas à prendre à la légère.

Un disque dur n’est pas éternel

L’espérance de vie d’un disque dur peut varier de 2 mois, 3 ans ou plusieurs années. Il est possible que votre matériel vous lâche en moins de deux mois, ou au bout de trois ans. Aussi, si vous passez le cap des deux mois vous êtes à peu près sûr d’être tranquille pendant les 3 années qui suivent.

En moyenne, un disque dur coûte 70€ pour 2To. Cela correspond à environ 1h de travail (mais des dizaines de milliers d’euros). Un disque dur est garanti 2 ans comme tout appareil électronique. Attention, cette garantie ne couvre que le support, elle ne garantit pas le contenu du disque.

Néanmoins, il ne faut pas perdre de vue qu’un disque dur, comme tout matériel électronique, cessera de fonctionner à un certain moment. Aucun disque dur n’est viable plusieurs décennies.

Mettre en place une stratégie de sauvegarde

La mise en place d’une stratégie de sauvegarde efficace est primordiale. Rappelons-le, un disque dur est un matériel avec des pièces en mouvement, il est donc important de le manier avec précaution (surtout s’il est en train de fonctionner).

Une stratégie de sauvegarde protège de deux choses :

  • La suppression involontaire d’un fichier ;
  • La perte, le vol ou la destruction d’un support.

Il est nécessaire dans nos métiers d’effectuer une double sauvegarde. Personne n’est à l’abri d’un crash disque.

Outil de sauvegarde automatique

Il s’agit de créer des versions de chacun des fichiers sauvegardés. Une copie automatique des fichiers est effectuée sur un disque dur de backup qui doit avoir une capacité jusqu’à 2 fois supérieure à la taille des données à sauvegarder.

Sur Mac il faut configurer votre Time Machine. Sur PC, il existe de nombreux logiciels dont certains sont fournis sans frais notamment lorsque l’on achète un disque dur de la marque Western Digital.

Sauvegarde sur le Cloud ou un serveur dédié

Les projets en cours doivent être présents sur le Cloud, cela permet de prévenir une potentielle destruction ou perte du matériel de sauvegarde utilisé.

Il en existe plusieurs :

  • Dropbox ;
  • Google Drive ;
  • One Drive ;
  • Son propre serveur comme OwnCloud.

L’avantage de sauvegarder votre travail sur le cloud, est que vous pouvez y accéder depuis n’importe quel ordinateur.

Il est tout de même nécessaire d’avoir une connexion fiable, avec un débit suffisant, pour pouvoir synchroniser les fichiers à chaque modification.

Dans le cas où vous n’auriez pas encore de disque dur ou de compte cloud, vous devez impérativement et quotidiennement sauvegarder votre travail sur une clé USB. Bien sûr, cette clé ne doit pas être rangée au même endroit que l’ordinateur.

Pour une protection solide, il faut mettre en place les deux stratégies en parallèle. Le panel de solutions et d’outils pour gérer et sauvegarder vos données étant suffisamment large pour éviter tout accident malencontreux, la perte de vos données n’est donc pas une excuse valable pour justifier d’un travail rendu hors délai.

La boîte à malices de l’UX Designer.

La boîte à malices de l’UX Designer.

« Il faut prêter attention à ce que l’utilisateur fait et non ce qu’il dit » Jakob Nielsen

Avant de s’intéresser à l’aspect graphique d’un site web, il est important de définir quelle ergonomie mettre en place. L’UX Designer intervient donc en amont du DesignerIl ne faut pas perdre de vue que l‘ergonomie doit être pensée en fonction des aptitudes/connaissances/habitudes des futurs utilisateurs du site (use experience).

L’UX Design (User Experience Design) est la conception basée sur l’expérience des internautes.

L’ergonomie, appliquée au domaine du web, peut être définie par sa capacité à répondre efficacement aux attentes des utilisateurs et à leur fournir un confort de navigation. Aussi, la principale difficulté que tente de lever l’ergonomie web est la diversité des profils des visiteurs à identifier.

Par ailleurs, il existe certains critères utilisés par convention et déterminants pour un site web. Ces derniers relèvent souvent du bon sens.

Certains principes sont toujours vrais, tels que :
  • Il est possible d’atteindre toutes les pages d’un site via le menu ;
  • Le logo du site est nécessairement en haut à gauche ou en haut au milieu ;
  • Un clique sur le logo redirige toujours vers la page d’accueil…
D’autres principes étaient vrais mais ne le sont plus, tels que :
  • Un lien doit être en bleu souligné ;
  • L’internaute ne sait pas qu’il peut scroller, il faut donc faire découper le contenu et créer des boutons « page suivante »…

De l’importance de mieux comprendre l’utilisateur

La psychologie est très importante dans l’approche UX Design. Elle permet une meilleure compréhension des émotions et des comportements des utilisateurs.

Théorie de Gestalt ou la psychologie de la forme

La Théorie de Gestalt est un courant de la psychologie moderne, apparu dans les années 60. Cette théorie explique que notre cerveau pense un objet dans sa globalité et non en additionnant les éléments qui le constituent. Elle recence 6 lois principales, que sont : la loi de la bonne forme, la loi de continuité, la loi de la proximité, la loi de similitude, la loi de destin commun, la loi de familiarité.

Trois outils indispensables 

Construire et utiliser des personas

Les personas sont des personnes fictives construites sur la base d’une étude des utilisateurs potentiels. Une fois l’étude terminée, les personas sont présentés sous forme de fiches, qui comprennent différentes informations comme le prénom, l’âge ou les traits de personnalité. En effet, il est important de leur donner une identité, avec une petite histoire personnelle. Plus les caractéristiques de vos personas seront nombreuses, plus ils seront précis et pourront être associés à un comportement.

Méthode du tri des cartes

La méthode des cartes est utilisée pour concevoir un site web au plus près des attentes de l’utilisateur final. L’idée principale consiste à présenter aux utilisateurs les contenus du site sous forme de cartes, et à leur demander de les organiser par groupes. Le tri de cartes est un modèle très utilisé, car il permet de cerner la façon dont les utilisateurs perçoivent l’organisation des informations.

Croquis, Zoning et Wireframe

Le croquis est une étape souvent oubliée dans la construction de l’arborescence. Or, commencer par le croquis permet de gagner en efficacité sur les étapes qui suivent et de gagner du temps sur l’élaboration du zoning et du wireframe.

Un zoning est un schéma peu détaillé de l’arborescence du site où on y intègre les grandes fonctionnalités. Le zoning permet de valider les grands axes et l’organisation générale de votre site. Vous pouvez commencer par griffonner sur une page une ébauche d’arborescence. Aussi, l’avantage de dessiner à main levée, c’est qu’on peut faire un vrai travail de brainstorming et recommencer autant de fois que nécessaire. Vous pouvez mettre au propre votre réflexion en utilisant power point ou un autre logiciel, type Illustrator pour les plus aguerris.

Le wireframe ou maquette fil de fer est plus détaillé que le zoning car on y ajoute le contenu et les images. On définit alors une organisation plus précise du futur site web. Le wireframe vous permet de mettre à plat une arborescence détaillée et de mieux vous projeter. Par ailleurs, il permettra aussi à votre client de valider les fonctionnalités et l’organisation du contenu. Le wireframe s’intègre généralement dans un cahier des charges fonctionnel et sert de base de réflexion aux différents intervenants au projet. Enfin, une fois validé, vous pouvez passer au Mockup, une sorte de Wireframe au format HTML. La création d’un mockup permet de visualiser la mise en situation du site une fois qu’il sera conçu.

Explorer le monde en ouvrant ses mirettes.

Explorer le monde en ouvrant ses mirettes.

explorer le monde

Si vous êtes obsédés :

lesjours.fr

Si vous êtes europhile :

cafebabel.com/fr

Si vous aimez le paradoxe américain et sa littérature :

america-mag.com/

Si vous voulez sortir des sentiers battus :

jefklak.org

Si vous souhaitez un média au financement 100% participatif :

bastamag.net

Si vous cherchez un portail d’informations :

rezo.net

Si vous aimez le précis, le concis, le résumé, sans être pollué :

brief.me

Parce qu’il y en a marre des mauvaises nouvelles : 

positivr.fr

Les différentes phases de création d’un site web.

Les différentes phases de création d’un site web.

La création d’un site internet, c’est une réflexion commune et globale sur vos besoins et vos objectifs. La rançon de la gloire ? Respecter les phases d’un projet et constituer une bonne équipe projet.

Comment concevoir un site web ?

Les différentes étapes du projet

Il existe plusieurs méthodes de gestion de projet. Deux d’entre elles sont couramment utilisées, il s’agit de la méthode en cascade et la méthode agile.

Dans les deux cas, les phases du projet restent globalement identiques :

1 – Ergonomie Web (Arborescence et Wireframe) / UX Design

2 – Création du Design

3 – Développement et intégration du contenu

4 – Test sur différents navigateurs et corrections

5 – Formation des utilisateurs à l’utilisation du backoffice

6 – Hébergement en production et maintenance du site

L’équipe projet

Concevoir un site internet est tout d’abord un processus collectif, qui rassemble différents métiers autour d’un objectif commun : un site internet beau, intuitif et efficace. Une équipe projet peut se composer de 7 personnes. Le nombre de personnes impliquées dans le projet dépend aussi de l’envergure de ce dernier. Plus votre projet sera important, plus les moyens humains le seront.

  • Le développeur

 Il est en charge de la réalisation technique et du développement informatique du site. A partir du cahier des charges et du Wireframe, le développeur web programme les fonctionnalités qui correspondent aux besoins du client et découpe la maquette graphique du designer pour l’intégrer au site. Il est amené à utiliser des outils de gestion de contenu, tels que WordPress, Drupal, Joomla, Sharepoint ou des frameworks comme Symfony.

  • L’intégrateur

Il intègre les textes dans l’outil de gestion de contenu.
Il construit la mise en page d’un site web avec les différents éléments des maquettes graphiques fournis par le DA et le développeur, dans le respect
du cahier des charges initial.

  • L’ergonome

Il définit l’architecture de l’information, les principes de navigation et la structuration des pages. Il vérifie ses hypothèses en organisant des tests utilisateurs ou des Focus groupe. Son travail est présenté au client sous la forme d’une maquette fonctionnelle : le Wireframe (maquette fil de fer).

  • Le chef de projet

Véritable chef d’orchestre, il gère l’ensemble du projet, effectue l’analyse des besoins et rédige le cahier des charges fonctionnel. Tout au long du projet, il coordonne le travail de son équipe et veille au respect de la qualité, des délais et du budget, tout en informant le client des avancées et

  • Le formateur

Excellent pédagogue, il a une bonne connaissance du CMS. Il forme le client à l’administration de son site internet et rédige le support de formation.

  • Le Directeur Artistique ou webdesigner

La conception et la réalisation du design n’ont pas de secret pour lui. Son métier ne se résume pas à la conception graphique seule, il réalise également la charte web qui formalise les interactions de l’internaute sur le site web (par exemple, changement des couleurs de liens lors du survol de la souris). Il définit une ambiance graphique, qui porte les valeurs du client et avec laquelle l’internaute se sent en phase.

  • Le testeur

Il réalise les tests fonctionnels, afin de s’assurer que le site correspond bien aux besoins présentés dans le cahier des charges et que l’affichage est conforme à la maquette graphique, quelle que soit la version du navigateur (IE, Edge, ChromeFirefox, Safari, Opéra…) ou le système d’exploitation utilisé.

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