Quelques indispensables avant de créer sa boutique en ligne.

Quelques indispensables avant de créer sa boutique en ligne.

Il y a quelques années, se lancer dans le e-commerce était relativement coûteux. Il fallait faire appel à des développeurs qui réalisaient votre boutique sur-mesure à partir d’un cahier des charges.

Aujourd’hui, le coût de développement a quasiment été divisé par 100, grâce à l’arrivée de CMS spécialisés dans le e-commerce comme Prestashop ou Magento. Il existe également des extensions e-commerce sur le plus populaire des CMS, WordPress.

Une fois installés sur un serveur, ces CMS vous permettent d’avoir une boutique clé en main, qu’il faudra toutefois configurer. Certain(e) n’hésite pas à se lancer seul(e) avec succès.

Quelque soit le CMS que vous souhaitez utiliser il faudra savoir anticiper et se poser les bonnes questions pour éviter certains écueils.

Voici donc les questions que vous devez vous poser avant de vous lancer :

Quelle est la structure qui porte le projet ?

Est-ce une entreprise ou une association ? Il faut être en possession de la raison sociale et du numéro de Siret pour créer légalement un business en France. Il faut également des mentions légales et les conditions générales de vente. Attention, en France, un client a droit à un délai de rétractation lors de la vente en ligne.

La structure est-elle soumise à la TVA ?

Si oui, il faut avoir le numéro de TVA et connaitre le taux applicable selon les produits que vous souhaitez vendre. Généralement, le taux de 20% s’applique sur la majorité des produits, mais le taux de 7% s’applique sur les produits alimentaires ou de première nécessité.
Vous trouverez toutes les informations sur le site service-public.fr.

Quels sont les moyens de paiement que vous souhaitez accepter ?

CB – chèque (mais ce n’est plus conseillé) – virement (attention aux délais) – Paypal (regarder le taux de comission).

Quelle solution de paiement par CB (compte bancaire ou stripe) ?

Il faudra une copie de sa pièce d’identité et les informations sur le titulaire du compte ou le comptable. Nom, prénom, n° de compte.

Quel sera le nom de la boutique ?

Le nom de la boutique peut être différent de la raison sociale. N’oubliez pas le SEO et choisissez un nom que l’on retienne facilement. Le nom de votre boutique déterminera son nom de domaine.

Qui va gérer la boutique ?

Est-ce vous ou une personne dédiée ? Il faudra dans tous les cas prévoir 1 à 2 journées de formation pour connaitre toutes les subtilités de votre CMS.

Quel prestataire de livraison ?

Colissimo, mondial relay, chronopost, etc.

Quels délais de livraison ?

A définir en fonction du temps de production de vos articles et du nombre de fois ou vous déposerez vos colis auprès de votre transporteur.

Combien de produits seront mis en vente ?

Il est prudent de commencer par un nombre réduit de produit, pour ensuite tester et ajouter au fur et à mesure de nouvelles entrées au catalogue.

Quelles sont les informations à donner sur chaque produit ?

  • Nom du produit,
  • Description,
  • Prix HT,
  • Photos,
  • UGS (unité de gestion de stock) : c’est l’identifiant unique qui gère vos stocks. Ce numéro est généréralement celui du code barre.
  • Metadonnées
  • Avis clients
  • etc.

Quelles catégories de produits ?

Soyez vigilant(e) à l’organisation et la dénomination de vos catégories. Le client doit pouvoir s’y retrouver facilement.

Les ventes s’effectuent-elles sur un stock ou à la commande ? Les produits sont-ils fabriqués à la commande ?

Votre logistique sera différente en fonction du choix que vous ferez. Est-ce que le CMS doit gérer les stocks ?

Qui réalise les photos des produits et comment ?

Seules des photos visuellement réussies, inciteront le client à réaliser des achats. Soignez les photos et la présentation des produits mis en vente.

Doit-on faire du “design émotionnel” en mettant en valeur l’équipe qui réalise le site et les fabriquants ?

Si la création du site est née d’une passion et que vous travaillez avec des fabriquants passionnés, dans une démarche éco-responsable, vous pouvez tout à fait le mettre en avant.

Doit-on s’adresser aux particuliers et/ou aux professionnels ?

Si vous souhaitez vous adresser aux professionnels, vous pourrez afficher les prix en HT sinon ils seront obligatoires en TTC.

Doit-on ajouter la possibilité aux professionnels d’avoir accés à des tarifs particuliers s’ils commandent en volume ?

Il est possible de créer un espace professionnel ou les prix pro seraient affichés une fois le client connecté,  à condition d’acheter pour un gros volume de produits.

Déterminer le prix de la livraison en rapport avec le prix de vos produits.

Attention, le prix de la livraison ne doit être qu’une fraction du prix du panier, sinon vous risquez de décourager vos clients lors de la validation de ce dernier.

Quelle politique de protection des données ?

La réglementation RGPD vous impose de définir une charte d’utilisation et de prévoir un délai maximum de conservation des données clients.

Vous avez maintenant toutes les cartes en mains pour vous lancer seul(e) ou faire appel à un prestataire qui vous accompagnera dans la création de votre boutique en ligne.

La mise en place technique d’une boutique est relativement rapide, il faut compter quelques heures à peine. Néanmoins, la configuration et les tests nécessitent au moins 2 jours. La conception d’un design et d’une identité, demandent 2 à 3 jours plus l’intégration de cette identité sur l’outil.

Soyez attentif à l’étape du design et de l’intégration de votre contenu, votre site aura une meilleure visibilité avec un design cohérent avec votre cible et un contenu bien construit et adapté aux besoins des internautes.

Pour notre part, si vous souhaitez travailler avec WordPress et Woocommerce, l’atelier Oz peut vous accompagner.

 

Comment fonctionne un serveur ?

Comment fonctionne un serveur ?

Qu’est-ce qu’un serveur ?

Un serveur est un ordinateur permettant de fournir des services à travers Internet. Il est possible de configurer un ordinateur connecté à internet comme serveur, apres lui avoir installé les bons logiciels. Par exemple, les logiciels nécéssaires au fonctionnement d’un CMS de type WordPress sont :

  • Apache : c’est le serveur web qui vous envoie les pages demandées. Lorsque la page demandée est en HTML, Apache vous la renvoie directement sans passer par PHP ;
  • PHP : il communique avec Apache et permet de traiter les pages codées en PHP. Il renvoie les pages PHP traitées à Apache qui les renvoie à l’internaute ;
  • MySQL : le gestionnaire de la base de données (ne pas confondre avec SQL, le langage).

Pour votre plus grand plaisir, vous avez la possibilité d’installer tous ces logiciels ensemble via les packs suivants :

  • LAMP signifie : Linux, Apache, MySQL, PHP.
  • WAMP signifie : Windows, Apache, MySQL, PHP.
  • MAMP signifie : Macintosh, Apache, MySQL, PHP.

 

Quelques notions importantes.

Lorsque vous souhaitez voir une page, votre demande est reçue par le logiciel Apache installé sur le serveur. Deux éventualités sont alors possibles :

  • soit la page est disponible en HTML et vous est transmis directement ;
  • soit la page HTML doit être générée (par exemple pour un site WordPress ou un site eCommerce). Dans notre exemple, le moteur PHP va charger le modèle de la page en utilisant des données stockées dans une base de données MySQL pour créer la page demandée en HTML, qui va ensuite la fournir à Apache, pour être envoyée à l’internaute.

Enfin, sachez que si la page demandée n’existe pas, vous tomberez automatiquement sur une erreur 404. Si le serveur ne parvient pas à générer la page, c’est qu’il y a une erreur et il ne manquera pas de vous le notifier par une jolie page 403.

Qu’est-ce que WordPress ?

Qu’est-ce que WordPress ?

WordPress est un CMS (outil de gestion de contenu).

  • Pour l’éditeur c’est un outil qui permet de gérer le contenu de son site internet ;
  • Pour le développeur, c’est un outil qui permet de concevoir des sites internet dont la gestion est confiée à l’éditeur.

Dans une nouvelle installation de WordPress, il y a plusieurs thèmes préinstallés ; aucun de ces thèmes ne vous démarquera et n’est adapté à votre besoin. Il faut donc, dans un premier temps, organiser les contenus de votre site, afin de choisir ou faire développer un thème au design et aux fonctionnalités adaptées.

Utilisateur, oui ! Mais lequel ?

Les utilisateurs sont les personnes autorisées par le propriétaire/administrateur du site à se connecter à WordPress, à accéder au contenu, et à publier/configurer le site selon le rôle qui leur a été attribué.

Il y a plusieurs rôles, classés par ordre d’importance. Chaque rôle a des pouvoirs différents. Pour éviter de donner trop de pouvoir aux utilisateurs, il convient d’affiner la distribution des rôles afin de ne pas complexifier l’interface et ainsi éviter tout risque de dérèglement de la configuration du site.

Par ordre croissant d’importance, on retrouve :

  • L’internaute : sans droit, il peut consulter tous les contenus qui sont publics (certains articles sont privés, ils sont protégés par un mot de passe).
  • L’abonné : il a accès, en plus du contenu publié, au contenu privé. Il peut commenter les articles publiés (mais sans jamais pouvoir ni modifier, ni supprimer).
  • Le contributeur : il écrit des articles mais ne peut pas les publier, une demande de publication est envoyée à l’éditeur/administrateur.
  • L’auteur : il écrit, publie et gère ses articles. Il ne peut pas publier ou gérer les articles d’autres auteurs, il ne peut pas créer de catégorie ou de page.
  • L’éditeur : Véritable rédac’chef, il peut gérer les publications de tous les utilisateurs précités. Il a en plus accès à la configuration éditoriale (menu, widgets, newsletter…).
  • L’administrateur : il détient les pleins pouvoirs. Il peut effectuer toutes les modifications possibles (installer les plugins, gérer les thèmes, les utilisateurs…). Sans conteste, le Batman des utilisateurs !
L’insoutenable légèreté de l’espace insécable

L’insoutenable légèreté de l’espace insécable

Qui n’a jamais pesté contre WordPress et sa mauvaise gestion des espaces insécables ?

Les espaces insécables sont assez simples à réaliser sous Word (CTRL+MAJ+ESP) mais sous WordPress c’est un peu la croix et la bannière.

Nous compatissons grandement, devant cet affront du point d’interrogation passant automatiquement à la ligne malgré toutes les tentatives de lui faire terminer une phrase sur une seule et même ligne.

Pas de panique, pour sauver les âmes en peine comme nous, il existe un petit plug-in qui permet de les gérer plus facilement, le plug-in French Typo.

Pour un effet super Waouh !

De rien.

Les bons réflexes pour surfer en toute discrétion

Les bons réflexes pour surfer en toute discrétion

Mise à jour le 28/02/2019

Il n’est jamais trop tard pour appliquer les bons réflexes.

Si vous êtes du genre à procrastiner sur Google, sachez que les GAFA, eux, ont banni ce terme de leur vocabulaire. Voici quelques alternatives afin d’éviter que Google n’en sache trop sur vous et conserver une certaine confidentialité de vos recherches sur internet.

référencement

Changer son moteur de recherche.

C’est vrai que Google est très complet. En vingt ans, il a réussi à nous rendre dépendant de ses nombreux outils et fonctionnalités. Soyons honnêtes, les services proposés par Google sont très bons et très bien pensés. Cependant, sa politique de gratuité de ses fonctionnalités en échange d’un accès direct aux données de ses millions d’utilisateurs, met le géant américain dans une situation de monopole, mettant un peu à mal une certaine diversité d’opinion dans nos sociétés contemporaines. Conscient de cette puissance et non dépourvu d’humour, Google avait d’ailleurs opté pour un slogan très poil à gratter « Don’t be Evil ». Modifié quelques années plus tard en »Do the right thing ». On a pas fini d’en parler…

Au cas où vous souhaiteriez entrer en résistance, voici une petite liste de moteurs de recherche alternatifs :

Qwant 

Très complet, le moteur de recherche français se positionne sur le respect de la vie privée de ses utilisateurs. Pas de cookies installés, ni de données conservées à votre insu. Après des débuts laborieux, de nombreuses évolutions ont été apportées à son algorithme, qui affinent les recherches. Qwant se fait petit à petit une belle place face à ses concurrents américains.

DuckDuck Go

Loin d’être un canard boiteux, ce moteur de recherche est une bonne alternative à Google. L’affichage est tout à fait classique et n’a rien de révolutionnaire, mais il n’y aucune surcharge de publicités, votre historique de recherches n’est pas conservé et vos données sont préservées. DuckDuckGo n’utilise pas votre IP et se base essentiellement sur vos recherches.

Lilo

Lilo permet à chaque recherche effectuée de récolter des gouttes d’eau qui serviront à financer un ou plusieurs projets de votre choix. Les gouttes d’eau sont converties en argent et alimentent le projet que vous avez sélectionné. Chaque publicité affichée génère un revenu. Ce revenu est utilisé à 50% pour financer des projets solidaires.

Ecosia

Chaque recherche effectuée est un arbre planté. Ecosia s’appuie sur l’algorithme de Microsoft et se base sur les recherches de son moteur de recherche Bing. Ainsi, la start-up allemande reverse 80% de ses revenus publicitaires à des programmes de reforestation.

Ecrire sur le web : petits conseils pour coquets articles.

Ecrire sur le web : petits conseils pour coquets articles.

Cet article à pour vocation de vous aider (un petit peu) dans la publication de vos contenus (écrits). Il n’est pas exhaustif, nous avons regroupé les éléments qui nous semblent importants pour écrire sur le web, de manière simple et efficace. Nous espérons que cela contribuera à améliorer la qualité des articles que vous publierez et de ce fait, améliorer la qualité de votre site.

 

L’écriture régulière

Plus on écrit, plus on progresse. Commencez par des articles courts et simples pour vous faire la main et vous habituer à l’exercice. Ne vous découragez pas, la lumière est au bout du chemin.

Simplicité et fluidité

Ne cherchez pas à faire des phrases trop complexes et trop longues. Votre texte doit être compris de tous. La lecture doit être fluide, elle doit donner envie à votre lecteur de continuer jusqu’à la fin de l’article.

Un sujet par article

Un article doit évoquer un seul sujet à la fois, cela évite à votre lecteur d’être déboussolé et de se lasser. Privilégiez les articles courts sauf si votre sujet nécessite une rédaction plus poussée.

La relecture

C’est assez basique, mais prenez toujours le temps de vous relire et de faire relire vos écrits.

L’importance d’un bon titre

Il ne doit être ni trop long, ni trop court. En moyenne, un bon titre ne doit pas dépasser 12 mots (Google le référence mieux). N’hésitez pas non plus à utiliser des mots-clés.

Le chapô, petit mais costaud

Ne négligez pas la rédaction du chapô. Ce petit paragraphe de 4 à 5 lignes vous permet d’introduire votre sujet et de donner les informations clés de votre article.
Ces quelques lignes doivent donner envie de poursuivre la lecture. La lecture web et la lecture papier sont très différentes, le lecteur est beaucoup moins attentif à ce qu’il lit sur un écran, sa lecture s’effectuant en « diagonale ». Il est donc important de bien travailler son chapô et d’y mettre un maximum de mots-clés (comme pour le titre).

L’organisation du texte

Un texte aéré, structuré, est un texte mieux lu et mieux compris. Quelques règles à respecter ci-dessous :

  • Rédigez des paragraphes courts (6 à 7 lignes maximum) ;
  • Une information = un paragraphe ;
  • Saut de ligne entre chaque paragraphe.

Privilégiez les bullets points, si vous avez toute une litanie à écrire.

Assiduité et régularité de la publication

Ne laissez pas trop de temps s’écouler entre vos publications. Sans être très prolifique, essayez d’être régulier pour que votre site reste à jour et cohérent avec vos actions et vos actualités. Essayez d’effectuer une publication par semaine, (article, actualité, événement, etc…), cela vous permettra d’être mieux référencé.

Les liens hypertextes

Les liens vous permettent d’améliorer votre référencement. Le texte du lien doit être explicite, évitez donc les cliquez ici. Vous pouvez faire des partenariats (netlinking), à condition que les sites partenaires soient pertinents et de qualité. Le nombre de liens qui redirigent vers votre site est également très important.

Du bon usage de la typographie et de la couleur

Choisissez une typographie simple et pas trop extravagante. Pensez à vos lecteurs, le but n’est pas qu’ils deviennent borgnes.

  • Le gras: pour les mots-clés et les principales informations. A utiliser tout de même avec modération pour éviter que le texte ne devienne illisible ;
  • Le souligné: réservé aux liens hypertextes ;
  • L’italique: il s’utilise pour les mots étrangers et les expressions telles que à fortiori, à contrario, quid, etc…et les expressions idiomatiques comme se creuser la tête, avoir un poil dans la main, etc…
  • La couleur: elle peut égayer un texte trop sobre mais elle doit s’utiliser avec mesure (on évitera les couleurs trop criardes comme le jaune poussin et le rose bonbon).
L’importance de bien rédiger le résumé de l’article

Pensez à rédiger un résumé de votre article dans la partie meta description. Cet extrait est l’élément visible par Google qui permet à votre article d’être correctement référencé. La Meta Description peut aller jusqu’à 150 caractères.

 

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